Éclat
La branche Éclat se caractérise par la variété et l’étendue de ses domaines d’intervention : activités culturelles et éducatives, activités physiques et sportives, éducation à l’environnement, développement d’actions d’insertion, formation...
Présentation générale
Sur l’ensemble du territoire, ces entreprises de droit privé, sans but lucratif, développent à titre principal :
- Des activités d’intérêt social dans les domaines culturels, éducatifs, associatifs, de la politique de la ville, de loisirs et de plein air, notamment par des actions continues ou ponctuelles d’animation, de diffusion ou d’information créatives ou récréatives ouvertes à toute catégorie de population
Des activités d’intérêt général de protection de la nature et de l’environnement, notamment par des actions continues ou ponctuelles, de protection de la conservation des sites et espèces, d’éducation à l’environnement, d’études, de contributions au débat public, de formation, de diffusion, d’information ouvertes à toute catégorie de population.
Pour en savoir plus : site legifrance
Quels métiers possibles ?
Trois grandes familles de métiers composent la branche Éclat :
- Famille animateur : animateur, professeur, formateur, responsable de secteur, de service ou d’équipement
- Famille administration direction : directeur, responsable de service administratif, Information et communication, Comptabilité et gestion, Secrétariat, accueil, personnel administratif
- Famille technique : Economat, cuisine, technicien spectacle, Personnel de maintenance, surveillance, ménage, service
L’observatoire
Créé en 2001 (et confirmé dans l'accord du 4 octobre 2004), l'observatoire de l'Animation est composé d’un membre de chaque organisation syndicale de salariés, d'autant de membres pour le collège employeur Conseil national des Employeurs d’avenir (CNEA) ainsi que d'un membre de la présidence de la CPNEF.
Sa finalité est d’anticiper des besoins de la branche.
Les études menées et en cours
- 2001 – Enquête Emploi – Formation
- 2003 – Age et prévision de départ à la retraite
- 2006 – Emploi - Formation
- 2006 – Ancienneté des salariés dans la branche de l’Animation
- 2007 – Enquête auprès des titulaires du BAPAAT en Île-de-France
- 2008 – La structure de l’Emploi d’encadrement et de coordination dans les champs de l’Animation et du Sport en Aquitaine
- 2009 – Enquête sur les salariés en CDD 2009-
- 2010 - Une enquête formation des stagiaires de la branche
- 2010 – Animateur : un métier transversal de l’Economie Sociale
- 2010 – Un bilan des 10 ans de travaux de l’Observatoire
- 2012 Les indicateurs de suivi de l’accord de branche relatif au principe d’égalité professionnelle et de non-discrimination
- 2012 – Une enquête « les intervenants artistiques des arts vivants dans la branche Animation
- 2013 – Enquête Emploi-Formation
- 2015 – Enquête sur le temps partiel et les animateurs (enquête interbranche)
- 2016 – Rapport de branche
- 2017 – Etude sur les effets et impacts des parcours de formation post PSE (en cours)
Les travaux sur la GPEC
Ces travaux sont menés dans le cadre de la section paritaire professionnelle Loisirs Sport Tourisme sur la GPEC avec les branches du sport, du tourisme social et familial et du golf en Occitanie.
La politique de la branche
La branche de l’Animation a beaucoup investi le domaine de la formation professionnelle, dès les années 90, soit dès sa création.
Le choix qu’ont fait les acteurs de la branche, de consacrer à la formation professionnelle plus que la loi ne les y obligeait, repose sur une analyse partagée paritairement de la situation de l’emploi.
Dans une branche jeune, où le salariat se développait depuis une vingtaine d’années et pour laquelle la formation initiale était et reste quasi-inexistante, dans une branche issue d’une éducation populaire convaincue de l’importance de la formation tout au long de la vie, il était impératif de penser les parcours et les moyens pour qualifier chacun.
Avec Uniformation, l’OPCO de la branche Animation depuis 25 ans, la branche a su créer les outils nécessaires au départ en formation de très nombreux salariés, notamment parce que les partenaires sociaux ont acté et maintenu le fait que l’effort de formation soit au-delà du taux légal.